Encore une belle journée comme on les aime...

21 mars 2010

Encore une belle journée comme on les aime...

... sur Moorea. Le soleil est revenu, on sent la fin de la période cyclonique... Emma a terminé ses 5 jours de stage (classe de 3ème) au Sofitel, avec fleur à l'oreille, sourire, robe longue (et tongs...) et tout le tralala....

et nous avons profité de ces belles journées de Week-end pour aller à la plage. Il faisait grand bleu. Les tahitiens avaient sorti leurs tatouages...

Traditionnellement, le tatouage était réservé aux classes supérieures. Cette pratique était liée au désir de renforcer son attrait sexuel, à l'exaltation de la vie, à l'aspiration à devenir des dieux. Hommes et femmes portaient des tatouages sur diverses parties du corps ; la différenciation sociale était soulignée par des signes correspondant à chaque classe sociale, sous le contrôle vigilant des Ari'i (roi) : quand une unité se voyait reconnaître de nouveaux mérites, elle pouvait ajouter de nouveaux tatouages aux précédents. Les femmes étaient moins ornées, mais les dessins étaient plus rafinés et mieux exécutés, parce qu'ils étaient considérés comme une parure. En revanche les hommes avaient souvent tout le corps couvert de tatouages. Seul le visage était respecté, à l'exception de quelques guerriers ou prêtres qui portaient parfois un emblème particulier sur le front et sur les lèvres. Les chefs de tribu exhibaient une incroyable variété de motifs. Ceux-ci évoquaient une grande entreprise guerrière ou un événement important.

Les origines du tatouage sont assez floues : elles remontent au-delà des traces les plus reculées de la civilisation ma’ohi, pour se perdre dans le temps mythique de la Genèse polynésienne.

Au début il fut pratiqué pour les fils du dieu Ta’aroa, la principale divinité tahitienne. Ces derniers l’enseignèrent aux hommes qui, trouvant cette pratique extrêmement décorative, en firent abondamment usage.

L'eau était délicieuse et claire, il n'y avait pas de courant, c'était parfait !...